Recherche d'un kitesurf secteur pointe du Grouin à Loix .

Mercredi 9 septembre 2020 à 18 h 11, le centre régio­nal opéra­tion­nel de surveillance et de sauve­tage (CROSS) à Etel est informé par un témoin de la présence d’un Kite­surf en diffi­culté à la pointe du Grouin . Le CROSS à Etel diffuse immé­dia­te­ment un message Pan-Pan-Pan et engage de nombreux moyens de recherche et de sauve­tage :

-Le CODIS 17, mise en place d’une patrouille terrestre et de deux pneu­ma­tiques pompiers.

– la vedette SNS 458 de l’île de Ré.

– l’hé­li­co­ptère Dragon 17.

19 h 05 vedette SNS 458 sur zone, les équi­piers mettent en place  le proto­cole de recherche Pattern  posi­tion en longi­tude et lati­tude asso­ciées au cap/distance du 1er segment et du nombre de rails en préci­sant la direc­tion du 1er vire­ment de bord, entre Saint Martin de Ré, la pointe du Grouin, le banc du Bûche­ron et la zone myti­li­cole nord au cas ou le Kite­surf se serait accro­ché à une bouée flot­tante.


Les  zones de recherche affec­tées à chaque moyen d’in­ter­ven­tion ont été ratis­sées en profon­deur, à plusieurs reprises et n’ont rien signalé.

21 h 19 faute de nouveaux éléments et d’inquié­tudes formu­lées par des proches aux auto­ri­tés, le Cross à Etel décide l’ar­rêt des recherches pour l’en­semble des moyens diri­gés.

 

Pour pratiquer les loisirs nautiques en sécu­rité, il est recom­mandé :

– de prendre connais­sance de la météo et des spéci­fi­ci­tés de son envi­ron­ne­ment de sortie (coef­fi­cient et horaires de marée notam­ment);

– de porter un système de flot­ta­bi­lité inté­grée, des vête­ments de couleur vive et un dispo­si­tif lumi­neux pour être plus aisé­ment repéré par les moyens de secours car la nuit nous a rattrapé.

– d’être équipé de maté­riel de commu­ni­ca­tion type DIAL  le brace­let d’alerte GPS connecté aux secours en mer.

A.C

 

Les conseils de la SNSM pour faire du kite-surf:

Le kite-surf est un sport qui peut être dange­reux. Il ne faut donc pas prendre de risques inutiles en se lançant des chal­lenges périlleux. Nous vous recom­man­dons de débu­ter dans une école de kite-surf afin de suivre des cours pour apprendre les tech­niques. Rensei­gnez-vous auprès de la FFVL (Fédé­ra­tion française de vol libre).  

Choi­sis­sez votre maté­riel en fonc­tion de vos compé­tences, de la force du vent et de votre gaba­rit. Ne vous sures­ti­mez pas.

Testez, véri­fiez et entre­te­nez le système de sécu­rité des ailes régu­liè­re­ment et surtout avant de partir.

Évidem­ment, le port d’un équi­pe­ment indi­vi­duel de flot­tai­son (par exemple un gilet de sauve­tage) – ou d’une combi­nai­son isother­mique, équipé d’un moyen de repé­rage lumi­neux, est obli­ga­toire.   Nous vous conseillons aussi de porter un casque.

La première règle de sécu­rité à respec­ter est de ne jamais partir seul. Pratiquez cette acti­vité avec une personne capable de préve­nir les secours en cas d’ac­ci­dent et de vous assis­ter au décol­lage et à l’at­ter­ris­sage. Et puis, évoluer à plusieurs, c’est plus enri­chis­sant et plus stimu­lant.

Choi­sis­sez une aire de décol­lage et d’at­ter­ris­sage sans obstacles ni plagistes et adap­tée aux condi­tions météo­ro­lo­giques et à la longueur de vos lignes. Regar­dez bien autour de vous pour avoir en tête la présence des autres pratiquants sur l’aire de décol­lage et pour ainsi anti­ci­per vos dépla­ce­ments.

Sécu­ri­sez votre aile posée au sol pour éviter tout redé­col­lage et enrou­lez vos lignes sur la plage.

Conve­nez d’un signe de commu­ni­ca­tion pour le lâcher de l’aile et l’at­ter­ris­sage. Pour poser l’aile, le signe conven­tion­nel est de mettre la main à plat au-dessus de la tête et de toucher le haut du crâne à plusieurs reprises. Pour lâcher l’aile, atten­dez, le pouce levé.   Respec­tez les utili­sa­teurs de la plage et la zone de navi­ga­tion.

D’une façon géné­rale, respec­tez les règles de navi­ga­tion. Dans la bande des 300 m, n’al­lez pas trop vite. Vous pouvez pratiquer jusqu’à 2 milles (envi­ron 3 km) et de jour seule­ment.

Vous ne devez pas faire du kite-surf dans des zones réser­vées à d’autres acti­vi­tés nautiques.

Rensei­gnez-vous sur les règles locales spéci­fiques et bien sûr sur la météo.