A vous tous qui nous avez soutenus, merci du fond du coeur.

2022 étant achevé nous vous présen­tons le bilan des actions de la SNSM 458 Ile de Ré pour l’an­née écou­lée.

Tout d’abord vous remer­cier puisque grâce à votre soutien finan­cier nous avons des moyens nautiques bien entre­te­nus, nos équi­pe­ments sont égale­ment à la pointe du progrès et de la sécu­rité et nous pouvons pour­suivre nos forma­tions et nos stages.

Bien sûr chaque vendredi à 18h00 nous pour­sui­vons en interne station nos entrai­ne­ments en mer c’est une règle à laquelle nous ne déro­ge­rons jamais afin de nous main­te­nir en condi­tion tant opéra­tion­nelle que physique.

En cette période de l’an­née il fait nuit lors de nos sorties et cela nous permet d’ap­pri­voi­ser encore d’avan­tage les aligne­ments, les lumières des pertuis, les secteurs rouges desquels il faut s’écar­ter, les éclats des bouées cardi­nales et ceux des phares pour se posi­tion­ner.

Retrou­ver un homme à la mer le jour dans le blanc des vagues est très diffi­cile, le retrou­ver dans la nuit noire s’avère encore plus compliqué et pour­tant nous n’avons encore jamais perdu « Léon » né le 08/07/1991 à Limoges notre mannequin de 1,80 mètre et 60 kilos de compli­cité que souvent nous larguons au large deux heures avant d’ap­pa­reiller pour l’exer­cice. Il faut alors dans un temps record déter­mi­ner sa dérive vent/courant depuis sa posi­tion initiale puis, une fois les vecteurs et les incer­ti­tudes posi­tion­nés sur la carte marine, patter­ner la zone de recherche pour le remme­ner au plus vite pour la soupe !

Vingt pour cent de nos inter­ven­tions peuvent être déclen­chées la nuit, c’est pourquoi nous nous entrai­nons à tous types de scéna­rios dans son noir de vent et de vagues. La nuit en mer c’est un monde étrange, il peut être gour­mand de bobos si on oublie d’an­ti­ci­per l’in­vi­sible vague qui, au mieux, vous coulera dans le cou un soir de Février.

Cette année 2022 nous avons effec­tué 146 sorties à la mer pour un total de 312 heures moteur pour nos trois moyens nautiques que sont la vedette le semi rigide et le jet ski.

La consom­ma­tion d’es­sence fût de 9 180 litres, mais quid du rejet de CO2 ?

Puisque nous aussi les sauve­teurs en mer nous sommes soucieux du climat en voici une approxi­ma­tion :

9 180Litres x ( 652g+1740g) = 21 958560 grammes soit : 21 958Kgs de CO2

Si l’on reporte cette consom­ma­tion au 168 personnes secou­rues cette année :

21 958Kgs : 168 personnes = 131Kgs/ pers.

Chaque personne secou­rue que nous avons remme­née à son port d’at­tache aura fait libé­rer à nos moteurs 131Kgs de CO2 soit l’équi­valent par personne d’un Paris Barce­lone en avion.

Comme quoi : « Maman les p’tits bateaux qui vont sur l’eau y z’ont pas d’jambes mais y z’au­raient plutôt des ailes…

Mais bon, comme on sait qu’on ne peut pas y aller en vélo, lorsqu’il n’y a pas d’ur­gence vitale on réduit un petit peu les gaz pour nous aussi faire notre part pour notre planète.

Lors de ces 146 sorties nous avons effec­tué :

65 missions de sauve­tage

48 entrai­ne­ments divers de recherches, de médi­cal, de pannes, d’échouages, de navi­ga­tion, etc…

6 mani­fes­ta­tions nautiques

15 disper­sions de cendres

7 manœuvres d’hé­li­treuillages : pose dépose de plon­geurs, héli­treuillage de nos équi­piers.

5 sorties de préven­tion risques

Notre délai d’ap­pa­reillage se main­tient, nous larguons les amarres dans les dix à quatorze minutes qui suivent l’ap­pel du Cross pour la mission

Les 65 missions de sauve­tage déclen­chées par le Cross Etel se composent ainsi :

23 Opéra­tion MAS (assis­tance aux biens) :

18 pannes moteur ou élec­trique sur voiliers ou vedettes

3 hélices enga­gées par des bouts ou des mouillages

1 mouillage engagé bloqué dans le fond

1 bateau pêche profes­sion­nelle remorqué

42 Opéra­tion SAR ( search and rescue) secours à la personne :

9 échouages

1 talon­nage

8 voies d’eau ( 6 bateaux coulés dont 5 renfloués aux ballons )

1 empan­nage qui a grave­ment blessé une personne

2 ruptures de mouillage

1 tir de fusée la nuit

5 chavi­re­ments avec bles­sés (un bateau coulé renfloué aux ballons)

1 amer­ris­sage d’avion avec blessé

2 jet skis voie d’eau

3 kite surfeurs avec hypo­ther­mie

3 Wing-surfeurs avec hypo­ther­mie

3 sorties pour nageurs en diffi­cul­tés impliquant 6 personnes dont hypo­ther­mie

1 homme à la mer noyé

2 paddles déri­vant dans le large

Pour main­te­nir notre sympa­thique et fidèle cohé­sion d’équipe nous pour­sui­vons nos défis spor­tifs.

Nous avons une fois encore parti­cipé au Triath­lon 24 heures T24 orga­nisé aux Portes en Ré par notre ami Charles Gallant.

Nous avons à nouveau parti­cipé à la Ré Swim Run.

Nous avons fait le tour de l’ile de Ré à la nage.

Nous avons nagé pour le Télé­thon.

Et vous pouvez comp­ter sur nous, nous n’avons pas fini de barbo­ter…

Et nous serons toujours là pour vous.

458, une belle amitié !!!