En 1869, la Société centrale de sauvetage des naufragés fait construire, à proximité du poste sémaphorique des Baleines, un grand bâtiment pour y abriter un canot de sauvetage. Elle comprend deux équipages de 12 hommes et un comité de 6 membres.
L’alerte était donnée soit par le tocsin soit par un coup de canon et signalée par un drapeau noir hissé au sémaphore. À bord du canot monté sur son chariot, aux larges roues de fer, 12 hommes prenaient place, prêts à la manœuvre. Les avirons de tribord étaient verts, ceux de bâbord blancs. L’équipe à terre poussait le chariot pour mettre l’embarcation à l’eau, remontait le chariot et restait en poste de réserve pour attendre le retour du canot et effectuer les manœuvres inverses. Lorsque le sinistre avait lieu trop loin des Baleines, le canot mettant trop de temps et l’équipage s’épuisant en efforts inutiles, l’embarcation était acheminée par la route, par attelage de bœufs ou de chevaux.
Trois canots de sauvetages ont été successivement utilisés : 1869 le Gabion Chéron I, le Gabion Chéron II et Armand Forquenot en 1912.
Le dernier équipage était commandé par Léon Masse et Edmond Giraudeau (pére de Pierre Giraudeau).
Dès la fin de la seconde Guerre mondiale, le sauvetage en mer dans l’île pris le nom des Hospitaliers sauveteurs bretons. Grâce à eux, une station de sauvetage est née dans l’Île de Ré.
En 1967, la station Rétaise de sauvetage devient SNSM, basée à la Couarde en Ré et présidée successivement par Messieurs Giraudeau, Jean baudoin, puis par Jean-Luc Pupeux et aujourd’hui par Denis Chatin. Elle poursuit la mission initiée par ses anciens bénévoles : patrons, trésoriers, trésorière, secrétaire, équipiers, équipières, bénévoles avec fierté, aidée de moyens techniques modernes et performants.
Alain Cegarra équipier et secrétaire.